dimanche 7 septembre 2014

Retour sur l'isolation

Deuxième week end consécutif de repos. Rien ne va plus à la maison !

Allons, allons, ça va reprendre ...

Du coup j'en profite pour faire un retour sur l'isolation extérieure narrée au cours des dernières semaines et semble-t-il pas assez claire.

Je ne vais pas remettre toutes les photos précédentes mais je récapitule :

- Une partie de l'enduit ciment en bas du mur avait été enlevé : il a d'abord fallu le refaire avec de la chaux (ceux qui se demandent encore pourquoi remplacer le ciment par de la chaux peuvent relire ce blog - ou d'autres - depuis le début, trois fois)
- Comme en ne peut pas mettre d'isolant sensible à l'humidité en bas des murs j'ai fait le choix du liège (10 cm en dur et autour de 5 à 6 cm en vrac derrière = l'avantage du vrac c'est que ça épouse les formes des vieux murs). Donc liège sur 50 cm, sachant qu'il y en a environ 30 cm qui seront au dessus du sol fini = c'est un minimum pour éviter les projections d'eau = pluie qui rebondit sur le sol.
- Du liège jusqu'au toit, isolant en panneaux souples (Isonat) de laine de bois et chanvre. Pour que ces panneaux tiennent contre le mur, il faut une armature, d'où les chevrons de 10 cm x 4 cm. Les panneaux d'Isonat font eux mêmes 10 cm d'épaisseur ... Sur la première photo d'aujourd'hui, on voit, à gauche) un de ces panneaux en place (la laine de bois est recouverte d'un voile gris qui évite de prendre trop de poussière notamment quand ce produit est utilisé en isolation de rampants). Ce mur n'étant absolument pas d'aplomb, j'ai du remplir l'arrière des chevrons de chutes de laine de bois que j'avais en réserve).




- Les chevrons sont reliés entre eux par des morceaux (entretoises) pour deux raisons : assurer la solidité de l'armature en bois ainsi construite et éviter d'avoir des hauteurs de panneaux souples trop importantes qui pourraient avec le temps glisser vers le bas (hum ...). Les panneaux mesurant 1,20 m de long, les entretoises sont judicieusement positionnées à 1,20 ou 2,40 m maxi en alternant si possible les longueurs (ce n'est pas le cas sur la photo !).
- Les chevrons sont fixés au mur par des équerres (voir épisodes précédents) et il vaut mieux soigner cette étape si on veut que ça tienne !
- Une fois cette première étape terminée, on voit un damier délimité par des chevrons et rempli par des panneaux gris.
- Là dessus fixation d'une deuxième couche de Pavatherm = panneaux de laine de bois, rigides présentant une couche pare pluie (qu'on pose donc vers l'extérieur pour une raison évidente !). Ce sont des panneaux de 6 cm d'épaisseur, rectangulaires et que j'ai posés à l'horizontale. Ils s'emboitent les uns dans les autres. Ils on été fixés aux chevrons par un minimum de vis de 8 ou 9 cm de long. Ce minimum servant uniquement à les maintenir en place en attendant l'étape suivante.

- l'étape suivante est résumée dans la photo ci dessous (pas la meilleure pour expliquer, mais je n'en ai pas d'autre) : on voit les panneaux de Pavatherm posés, les grilles antirongeurs et les liteaux . Ces liteaux sont positionnés exactement sur les chevrons évoqués plus haut. Ce sont eux qui assurent  la fixation définitive des panneaux de Pavatherm et qui vont servir de support aux planches de finition. D'où l'importance du nombre et de la taille des vis à utiliser. Elles doivent traverser le liteau (2,5 cm) et le Pavatherm (6 cm) et bien mordre dans les chevrons : j'ai mis des vis de 120 et de 140 mm.

Comme l'écart (2,5 cm si vous avez suivi) entre le Pavatherm et le bois du bardage doit être ventilé, on pose en haut et en bas des grilles anti rongeurs qui évitent que ces petites bêtes aillent transformer votre isolation en HLM.



Ensuite pose des planches, à l'horizontale, les liteaux étant verticaux ...  Avec un autre type de bardage j'aurais pu mettre les liteaux à l'horizontale et les lames verticales.
Les planches sont vissées par des vis inox (2 vis à chaque liteau). A propos, pour la quincaillerie vaut mieux aller chez des fournisseurs de pros. C'est un peu plus cher, mais la qualité n'a rien à voir. Je m'en suis rendu compte avec une boîte de vis inox à mois de 30 € les 300 pour du 4x50 : une vis sur deux foire !


Ensuite, finitions comme ici celle du tour de fenêtre avec du liège, etc, etc. Je vous dirai quand ce sera tout à fait terminé...

Ménagez vous !


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